Ce n’est que le lendemain matin mercredi 30 juillet que nous rejoignons le lieu du rassemblement situé sur le petit aérodrome de la ville de Postojna.

La plupart des participants réside sur place et le site est transformé en un immense terrain de camping coloré et animé. Les clubs sont souvent regroupés avec leurs tentes individuelles autour d’un barnum où la fête est permanente.

Environ 2800 Citroën 2cv ou dérivés sont rassemblées ici. Elles vont et viennent dans un ballet incessant, on en voit de toutes les couleurs, de tous les pays et, pour quelques-unes, complètement transformées.

Un immense chapiteau abrite le bar. Il se transforme le soir en salle de concert. Plusieurs stands proposent des plats cuisinés, c’est là que nous déjeunerons ou dinerons quelquefois.

Le jeudi, nous partons vers les sites touristiques dont nous avons réservé la visite. Le premier est le château troglodytique de Predjama à flanc de falaise. Ensuite, à quelques kilomètres de là, nous embarquons dans un petit train pour visiter les grottes de Postojna.

Elles sont présentées comme les plus grandes d’Europe avec plus de 13 km de galeries mais la grotte de Lombrives en Ariège en revendique 14, notre chauvinisme choisira ! Nous n’en verrons qu’une partie, un parcours en train de 3 ou 4 km et un autre à pied de 1.5 km. La température ne dépasse pas 10 degrés mais nous avons été prévenus et nous sommes habillés en conséquence.

En plus des spectaculaires stalactites et stalagmites une attraction intéressante est l’observation d’un étrange animal aquatique vivant dans cet environnement sans lumière, le protée anguillard ou salamandre blanche. Son corps allongé peut atteindre 25 à 30 cm et il peut vivre jusqu’à 100 ans.

Vendredi, nous partons pour la capitale Ljubljana, ville de 285.000 habitants. A notre arrivée, on cherche un parking. Sans savoir comment, on se retrouve dans le centre historique entièrement piétonnier à se faire photographier par les groupes de touristes amusés de voir nos voitures circuler illégalement dans ces lieux. Heureusement, après quelques tentatives ratées pour sortir de cette zone nous suivons un camion de livraison qui abaisse les barrières et nous délivre.

Un petit train touristique nous permet de visiter la ville confortablement, nous rentrons dans la cathédrale et l’heure de midi ayant sonné, nous déjeunons dans un lieu très animé où des dizaines de stands proposent des plats mêlant sushis japonais, cochon de lait à la broche, paëllas, saucisses locales, brochettes, etc.

Le soir nous assisterons sous le chapiteau installé sur le site à un beau concert donné par un groupe en hommage aux Beatles.

Le samedi, le temps s’est un peu détérioré, la pluie est tombée cette nuit. Nous retournons vers le site de la rencontre après un orage. Pour ne pas s’embourber, les organisateurs ont déversé des quantités importantes de copeaux de bois sur les pistes (850 m3) Si c’est efficace pour faciliter le passage des voitures, en revanche, c’est un piège pour les piétons car les copeaux flottent au-dessus des flaques dont on ne peut pas apprécier la profondeur

Après un très beau concert en hommage à Joe Cocker, vient l’élection de la rencontre mondiale de 2029. C’est la Macédoine du Nord qui est élue. La France (en Bretagne), la Lituanie et la république tchèque étaient candidats.

Le dernier jour est arrivé et c’est le dimanche matin que nous partons vers l’Italie et plus précisément vers Venise où nous avons prévu de nous arrêter une journée complète.

Dernier épisode : VENDREDI 10 OCTOBRE

Balade à VENISE, et retour vers la France et Sévérac d’Aveyron.

Et que VIVENT CAVASA et SAVA !