SAVA, sollicitée pour l’occasion, présentait 7 véhicules utilitaires ou commerciaux en phase avec le thème du jour.

Nos vaillantes autos, sorties de leurs garages d’hibernation au confort douillet, s’exposaient stoïquement à la nuit tombée sous une pluie glaçante, balayées par le vent !
Patrick, notre Président, venait remercier chaleureusement chacun des conducteurs et propriétaires qui démontraient une nouvelle fois leur disponibilité (par tous les temps) pour soutenir (en pur bénévolat évidemment), un évènement local, en berlines, cabriolets , véhicules militaires ou utilitaires pour la circonstance.

Rencontre réussie du patrimoine bâti et du patrimoine industriel automobile, cette soirée festive était destinée à mettre en valeur tout autant, le contenant (Halles de Millau) que le contenu (commerces de bouche).

Les Halles de Millau sont l’œuvre de l’architecte de la ville Etienne Lacure, chargé d’établir le projet, qui s’inspira des modèles érigés par Victor Baltard à Paris, très en vogue à l’époque.

Le style Baltard révolutionnait l’architecture en remplaçant le béton armé et la pierre de taille par la fonte, le verre, la brique et le fer forgé, ce qui permettait de raccourcir les délais pour ériger la structure, et favorisait une entrée abondante de la lumière naturelle dans le bâtiment par les verrières et lanterneaux.
Dans le même temps, ce style nouveau offrait de belles surfaces vitrées protégées par du fer forgé décoratif, qui mettait en valeur les techniques et savoirs-faire des artisans locaux.
Commencé fin 1897, et terminé en novembre 1898 après moins d’un an de travaux sans incident, le bâtiment, inauguré le 1er Janvier 1899 dispose de 853 m2 de surface au sol et une trentaine de caves pour l’entrepôt des denrées en tout genre.

125 ans après, le but affiché par les organisateurs était de faire redécouvrir ce lieu emblématique, tout en faisant la promotion des différents métiers de bouche qui font vivre cet espace à longueur d’année, autour des produits de qualité en circuits courts.
Le succès populaire a largement dépassé les espérances, et les stands de victuailles permettaient de se restaurer sur place en plats froids (huîtres, charcuterie, fromage…) ou chauds (soupe de poissons, volaille rôtie, frites, aligot…), sans oublier le vin rouge ou blanc servi au verre pour la circonstance.

Merci à Aurélie Taffin, coordinatrice de l’Office du Commerce et de l’Artisanat (OCA) pour cette initiative.

Merci aux commerçants pour leurs propositions comestibles.

Merci à l’école de danse « Le Labo  » de Sébastien Crochard et à « Lo Gantieirelo » pour avoir assuré le spectacle.

Et que Vive SAVA !