« La Grande Vadrouille » de SAVA.

S’il est un film à succès, dont certaines scènes portent les empreintes de la Région, notamment celles du sud-Aveyron avec une séquence burlesque, tournée à Montpellier-le Vieux, c’est bien « La Grande Vadrouille », sorti en 1966, qui a enregistré plus de 17 millions de spectateurs, le hissant, durant plus de 40 années, au hit parade des productions cinématographiques françaises.


S’inscrivant comme 9ème tableau d’un cycle de communication entretenu depuis trois mois par SAVA, visant à faire vivre, durant la période traversée, le lien associatif interne, mais aussi environnemental, c’est aujourd’hui, proposé, la reconstitution d’une scène rocambolesque du film, rendue possible à partir du parc important de véhicules anciens, conservés en superbe état par leurs passionnés propriétaires.


A bord de la Goélette Renault plateau de 1953, au volant de laquelle sœur Françoise à pris place, à l’arrière, sur le plateau, Augustin Bouvet (Bourvil), peintre en bâtiment, Stanislas Lefort (de Funès), chef d’orchestre à l’Opéra de Paris et sœurs Marlène et Martine, s’emploient à balancer des citrouilles pour freiner les ardeurs de leurs poursuivants, aux commandes d’un rare side-car BMW R75 de 1943 et de deux motos solos BMW, légendaires, l’une R50 de 1959 et l’autre R60 de 1978, qui équipaient la Gendarmerie dans ces années là.
A travers cette fresque, peignant une scène sous l’occupation qui conduira, «in fine» les deux compères en zone libre, avec la complicité des trois religieuses de « l’Institution SAVA », c’est par là-même, sous une forme humoristique, l’illustration d’un symbole de résistance et de stratégie payante, mis en œuvre pour conserver ou retrouver, une pleine liberté, qui n’est pas sans rappeler, après une période de privation, les efforts déployés, la détermination et le prix acquitté , ces derniers mois, pour reconquérir, peu à peu, de haute lutte, un espace de vie moins contraint.
Gageons qu’après avoir tourné en rond ces derniers mois, l’horizon finisse par s’éclaircir et que « La Grande Vadrouille » et « les citrouilles de la liberté », sorties de terre en quelques heures par la magie des fées couturières de la Grande Parade, avec l’implication de Silva et du Foyer de Vie des Charmettes pour compléter les tenues de nos religieuses, témoignant du lien transversal entretenu solidairement avec les autres acteurs du paysage associatif, nous conduisent, prochainement, vers une autre destination, celle de la place Emma Calvé à Millau, qui sonnera le 1er rassemblement de la saison de SAVA, où passion, convivialité et temps des échanges de proximité retrouvé, en tisseront le décor ambiant.

SAVA.

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